Kaizoku Advachie, Marionettiste. [ A compléter ]

* Nom de famille : Advachie
* Prénom : Kaizoku, ce qui lui vaut les surnoms de Kai' ou K. Ce n'est pas cependant son vrai nom ( A découvrir pourquoi dans l'histoire )
* Age :22 ans.
* Famille ? : Aucune susceptible de venir.


* Description physique : Kaizoku n'est pas très grand, il atteint avec peine les 1m75 et pèse 70 kg au grand maximum. Il est musclé, juste comme il faut, mais ses os sont fins. Il tient cette carrure si fine de son ancien corps féminin qu'il n'a pas pu changer entièrement. Il est cependant impossible de le confondre avec une femme, désormais. Il a un visage très fin et assez gâté par la nature. Des yeux bridés d'un joli vert émeraude qui peuvent exprimer beaucoup d'émotions différentes, la peau mât, un nez normal, et une bouche fine ornée d'un piercing sur la lèvre inférieure, à droite. Ses oreilles sont elles aussi pierciées, et il possède en plus 3 piercings à la nuque. Il a de longs cheveux noirs corbeaux et lisses qui lui arrivent à la taille. Malgré le fait qu'il pourrait sonner en passant dans un détecteur de métaux, Kai' est beau, il le sait, et en joue pour obtenir ce dont il a besoin. Au niveau vestimentaire, il mélange beaucoup de style différents, mais aime rester dans les couleurs sombres. Il ne dit cependant pas non à ce qu'une petite touche de couleur vienne éclairer ce sombre accoutrement.

* Description morale : Hum… Kai’ a un caractère plutôt complexe. Pour commencer, c’est quelqu’un de très lunatique. Il est capable de passer du calme le plus total à la colère intense en quelques secondes seulement. Il peut être excentrique ou au contraire très renfermé. N’ayant pas pu vivre pleinement son enfance et adolescence, il lui arrive d’avoir des réactions puériles et enfantines, conséquence de ces années si dures pour lui. Il n’aime pas parler de la vie qui à été la sienne durant ces dernières années passées, de peur qu’on le confonde à l’ancienne personne qu’il était, et qu’il excécrait ! Une femme.


* Pouvoir : Kaizoku à le pouvoir de contrôler le mouvement des gens. Il ne peut en aucun cas contrôler leur esprit, à part s’il décide de se jouer d’eux, mais cela relève alors de la manipulation. Il est marionnettiste, en quelques sortes. C’est d’ailleurs suite à la découverte de son pouvoir qu’il s’est fait tatoué son squelette sur ses mains. La seule à avoir su résister à son pouvoir est Enyo .
* Futur projet : Il n’a pas vraiment de projet actuellement.


Histoire :

Nue devant ce miroir, Eliora pleurait toutes les larmes de son corps. Elle haïssait ses formes. La courbe de ses hanches, la rondeur de ses seins. Cet objet atroce lui renvoyait l’image de ce qu’elle était. Une femme. Mais tout cela allait changer. Oui, bientôt elle se vengerait… Le « elle» deviendrait «il», « Eliora» deviendrait « Kaizoku » C’est sur cette pensée qu’elle s’effondra, en hurlant et sanglotant. Elle se haïssait, haïssait ses parents d’avoir donner naissance à ce corps plein d’entraves, de formes absurdes et de laideur. Elle ne le supportait plus, elle ne l’avait jamais supporté...
Elle fracassa son poing contre le miroir... Elle détruisait cette image, elle ne voulait plus la voir. Personne n’aimait ressembler à un monstre. Elle se voyait comme le pire de tous. Alors comme à chaque fois qu’elle croisait son reflet, elle se récita la formule magique qu’elle s’était gravée dans la tête, qu’elle récitait dans un murmure comme une mélopée qui faisait fuir les fantômes: «Bientôt ce sera finit... Bientôt j’aurais un vrai corps.... Je ne serais plus ce monstre...» Elle fut prise de tremblements...
Faible.... Débile... Voilà ce qu’était son corps. Il avait toujours été une entrave à ses yeux, une prison. Elle ne l’avait jamais accepté, depuis aussi loin qu’elle remontait, elle avait toujours haït ça. Sa famille, qui ne comprenait pas ce qui se passait, prenait ça pour une enfance difficile. Un manque de discipline, trop pourrie gâté comme disait l’autre. Ils n’avaient jamais vu la profondeur de son mal-être. Ils n’avaient pas compris. Alors, instinctivement, ils l’avaient progressivement rejetée, l’écartant comme si elle avait tué un homme. Elle s’était retrouvé peu à peu isolée, loin du monde, loin des gens... Cela lui allait, elle ne supportait pas le regard des autres sur son corps, elle avait des envies de vomir rien qu’en sentant le regard des gens et en imaginant leur pensées. Non, tout ceci devrait stopper. Elle ne pouvait plus. Alors il y a quelques temps, elle était allée voir un chirurgien. Seule, comme d’habitude. Elle avait passée les tests psychologiques... Alors, son père avait découvert ce qui se tramait dans la tête de sa fille.... Elle avait vu alors le même dégoût dans les yeux de son père que dans ses propres yeux face au miroir.
Il l’avait séquestrée, dans une pièce avec des miroirs en lui disant qu’il était temps de grandir.... Qu’elle ne sortirait pas sans avoir reconnu que son corps naturel était bien satisfaisant. En repensant à ça, elle resserra ses poings, enfonçant des morceaux du miroir dans ses mains. Alors elle prit une décision... Tout ceci ne pouvait plus durer... Les médicaments pour la première phase de sa transformation l’attendait chez le chirurgien.... Cela faisait maintenant presque un mois qu’elle était enfermée là... Entourée de miroirs qu’elle avait brisés un à un. Cela ne pouvait plus continuer.... Il fallait qu’elle trouve un moyen... Elle chercha frénétiquement des yeux quelques choses. Son regard se posa sur le grand miroir en vitre teinté encadré en bronze.... Elle jeta un oeil à la fenêtre.... Alors elle eut une idée.
Elle se redressa violemment, n’ayant que peu de considération pour la douleur de ses pieds sur les éclats de verre. La seule chose qui importait c’était de sortir. Il le fallait c’était sa survie qui en dépendait. Elle attrapa l’immense miroir et le fit glisser jusqu’à la fenêtre, le fit pivoter sur son trépied inclinable de façon à ce qu’il soit à l’horizontale. Elle recula pour prendre de l’élan et s’élança jusqu’à la fenêtre. Elle lâcha le miroir qui se fracassa en millier de morceaux. Elle s’élança vers l’armoire et attrapa les vêtements les plus masculins qui étaient à sa portée. Un jean large et une chemise blanche.
Elle entendit du bruit en bas, il fallait qu’elle se dépêche sinon elle ne sortirait jamais de là... Jamais. Elle attrapa quelques affaires, le peu d’argent qui lui restait et entreprit de descendre le long du mur. Elle le fit assez rapidement... Elle n’était qu’au premier étage. Elle avait glissé une ou deux fois à cause du sang qui coulait sous ses pieds mais elle finit par poser le pied sur le gazon de la maison. Elle n’eut pas un seul regard pour son ancien logis... Tout ça, c’était son ancienne vie. Un autre monde, une autre vie et surtout un autre corps, parfait celui-là et non pas absurde comme le sien. Elle s’en alla en courant, ignorant les cris de ses parents et la douleur cuisante qui lui assaillait les pieds à mesure qu’elle courait. Il fallait qu’elle aille chez le médecin pour ses médicaments, pour changer pour évoluer.... Il le fallait et rapidement.
Après une heure de marche pied nue dans les rues, elle était exténuée, sa tête lui tournait. Elle avait perdue beaucoup de sang, son médecin était encore loin et elle n’en pouvait plus. Elle avait distancée sa maison de quelques kilomètres déjà, elle tomba à genoux de fatigue presque surprise. Elle n’en pouvait plus, elle posa la main sur son coeur et sentant la forme de son sein dans sa main, se crispa violemment. Un dégoût profond lui monta... Absurde! C’était un corps absurde. «bientôt ce sera finit... Bientôt j’aurais un vrai corps.... Je ne serais plus un monstre...» Elle n’entendit pas les pas s’approcher, ni ne vit la personne qui s’arrêta devant elle les bras sur les hanches la regardant avec surprise. Elle était trop occupée à conjurer le sort... Elle ne se rendit compte que lorsqu’une touffe de cheveux roses lui passa devant les yeux... Elle redressa la tête et regarda la jeune fille devant elle, accroupie qui la regardait soucieuse.
Elle eut envie de vomir, la jeune fille la dévisageait dans ce corps... C’était un supplice. Elle détailla la jeune demoiselle en face d’elle... Elle avait le visage fin, des yeux profonds et d’un noir abyssal mais ce qui la surpris c’est qu’elle était plate... Des hanches fines qui lui donnaient un aspect androgyne assez flatteur. Voilà à quoi, au strict minimum, elle voulait arriver. A partir du moment où elle ressemblerait à ça, elle commencerait à aller mieux, à se sentir dans un corps fait pour son esprit. Alors la jeune fille lui adressa la parole.

«-Euh... Ca va? T’as l’air dans un sacré état...? t’as besoin d’aide?»
«-Oui, ça va,» lui dit-elle avec une rudesse qu’elle regrettait assez vite.
«-Hey, j’vais pas t’manger! Mais tu pisses le sang par les mains et les pieds et t’es à moitié crevée... T’es sure que ça va...?»

Elle tendit la main vers Eliora qui recula aussitôt et poussa un gémissement, maintenant qu’elle s’était arrêté... Elle avait plutôt mal.

«-Viens pas m’dire que ça va après ça...» lui fit remarqué la jeune fille avec une moue entendue.

Elle se redressa, lui tendit la main en souriant avec espièglerie, on aurait dit un lutin.

«-Viens, j’ai de quoi te soigner et te planquer aussi si tu veux. Chui pas proxénète non plus.»

Elle essayait de faire sourire Eliora, mais rien n’y fit. Elle restait murée derrière une espèce de silence suspicieux, elle attrapa cependant la main de la jeune fille et se redressa non sans grimace. Elle s’appuya sur la demoiselle qui l’entraina doucement jusqu’à une église un tout petit peu plus loin.

«-Au fait, j’m’appelle Enyo.
Kaizoku...»

Elle ne dit pas plus. Enyo ne semblait pas en attendre d’avantage ce qui l’arrangeait profondément. Elle fut choquée de rentrer par le mur d’une église, dans un appartement ultra design... Un grand living-room s’ouvrait devant elle avec des canapés modernes, une table en verre...
Elle cligna des yeux plusieurs fois en se demandant si elle n’avait pas simplement dormi... Enyo l’aida à aller jusque dans le salon. Eliora s’assit dans le canapé confortable et moelleux... C’était vraiment un endroit étrange cependant... De vieux grimoires qui devaient daté des siècles derniers et écrits en langues qu’elle ne connaissait pas étaient éparpillé sur la table basse. Pendant que Enyo s’affairait à nettoyer les tâches de sang qu’Eliora avait laissées en rentrant, celle-ci lui expliqua un peu l’endroit et pourquoi une église.

En fait on est vraiment dans l’église mais ça fait des années qu’elle n’est plus un lieu de culte... C’est la propriété d’une organisation maintenant et mon père fait partie du conseil de cette organisation alors notre maison est dans l’église quoi.

Elle sourit à Eliora puis revint vers elle. Elle n’avait pas l’habitude de rester aussi longtemps avec quelqu’un en plus Eliora avait l’étrange impression que Enyo n’avait pas fait allusion à son sexe de manière volontaire... Elle était totalement vide et Enyo vint se placer juste en face de Eliora avec une trousse de premiers soin assez conséquente... Elle en sortit du désinfectant, des bandages et une pince à épiler. Elle déposa tout ça sur la table puis repartit vivement. Eliora ne comprenait pas ce qu’elle allait chercher mais elle sentait que la suite serait douloureuse... Elle vit Enyo revenir avec un flacon contenant un liquide translucide et une seringue. Elle se rassit devant elle et entreprit de remplir la seringue. Eliora ouvrit la bouche pour la première fois depuis qu’elles étaient arrivées dans l’appartement.

«-Euh... Tu sais ce que tu fais là...?dit-elle avec inquiétude.
]b]-Ouais, t’inquiète, Kai’... J’ai l’habitude. La morphine et moi on se connait bien.»[/b] ironisa la jeune fille.

Eliora se demandait quelle vie menait cette gamine pour savoir user d’une seringue et de morphine comme un mioche saurait se servir d’un crayon de couleur... Avant qu’elle n’ai eu le temps de dire quoique ce soit, la jeune fille planta l’aiguille dans la plante de pied de Eliora qui poussa un gémissement aigue.

«-Oui je sais c’est très désagréable à cet endroit mais j’ai pas le choix sinon t’es shooté pour les trois prochaines heures et je vois pas comment expliquer ça à mon paternel... Ni à mon frangin d’ailleurs.»

Eliora sourit légèrement malgré elle et sentit ses jambes s’engourdir. Elle détourna le regard en voyant Enyo trifouiller allègrement dans la plante de ses pieds et retirer un à un les bout de miroirs qui y étaient incrustés. Elle entendait les chocs des petits bouts de cauchemars sur la table en verre. Enyo décida de faire la conversation, ce qui arrangeait un peu Eliora dans un sens, elle pensait à autre chose qu’au bruit alentour.

«-Alors qu’est-ce que tu foutais pieds nus dans la rue...?» demanda la jeune fille en lui jetant un regard.
«-Je me suis enfuie de chez moi...» répondit Eliora gênée, elle ne pouvait pas répondre autre chose alors que la demoiselle venait de l’aider...
«-Ok je vois... c’est quoi la suite du programme pour toi?» la questionna-t-elle comme si elle s’inquiétait.
«-Je dois aller chez le médecin assez rapidement...» éluda Eliora en se tremoussant sur sa chaise.
«-Ben... Chui en train de te soigner t’inquiète!» fit remarqué Enyo visiblement surprise.
«-C’est pas ça... J’ai des médicaments à aller chercher...
-J’irais les chercher pour toi si tu veux... Parce que là, c’est même pas possible que tu bouges après... Je sais pas ce que t’as foutue avec tes pieds mais tu les as bien amochés...» conclua Enyo visiblement sérieuse.
«- Non je...Euh. J’irais c’est pas grave... Euh...» paniqua Eliora... Elle ne voulait pas qu’on decouvre son secret... Si jamais elle savait, Enyo fuirait comme sa famille l’avait fait avant elle. Elle découvrirait le monstre qu’elle était...
«- Eh oh keep cool! Je vais pas te massacrer pour des pauvres médocs, on se calme!» dit Enyo en plaisantant.

Eliora commençait à se sentir mal... Comment ce faisait-il que cette fille veuille l’aider à tout prix... Elle allait découvrir à quel point elle était étrange et vil. Elle ne le supporterait pas. Elle ne supportait pas le regard plein de préjugés des gens. Elle balbutia d’une voix blanche:

«-Tu ne peux pas comprendre...»

Enyo dévisagea Eliora avec une certaine douceur, d’un coup la vapeur s’inversa... La plus jeune c’etait Eliora et la plus vieille Enyo... D’une voix douce et basse elle lui retorqua avec bienveillance

«- Crois moi, je peux comprendre beaucoup de choses. Et des choses qui dépassent l’entendement des gens qui se croient normaux...»

Eliora ne sut pas quoi répondre alors Enyo continua sur sa lancée sans être agressive. Avec une douceur et une bienveillance presque maternelle.

«-J’ai bien remarqué que y a un truc qui te gêne chez toi, tu sais . Je suis assez observatrice, ça me sauve la vie parfois... Alors si les médicaments ont un rapport avec ça je dirais que tu veux changer.»

Eliora resta bouche bée... Comment cette gamine l’avait percée à jour? Comment est-ce que c’était possible. Elle dégagea son pied vivement et essaya de se lever, sans succès. Elle voulait partir loin. Enyo lui attrapa le bras et la toisa du haut de ses quinze ans.

«-T’as fait un choix, Kai’... Faut l’assumer. Je me fous pas mal de pourquoi tu veux faire ça. Franchement, t’as l’air sympa et je vois pas plus loin. Mais va falloir arrêter de fuir à un moment! Affronte un peu les choses. J’ai pas l’intention de te laisser tomber, je sais ce que ça fait de se faire abandonner et d’avoir des gens qui ne comprennent pas ce que tu ressens autour de toi. Alors si tu veux, je peux t’aider.»

Eliora tomba des nues. Son père l’avait séquestrée, sa mère la voyait comme une abération de la nature bref sa famille ne l’avait pas accepté avec sa différence mais par contre une illustre inconnue, elle, l’acceptait comme si tout le monde voulait devenir un homme... Elle déglutit avec difficulté et finit par dire.

«-ok... Tu peux aller chercher mon médicament s’il te plait...?»

Enyo lui sourit avec une tête de gamine.

«- Mais pas de problèmes! Tu m’donnes l’adresse, l’ordonnance et je vais te chercher ça... Euh par contre, j’ai besoin d’avancer de l’argent ou pas? C’est pas remboursé par le sécu tout ça...»
«- J’ai pris de quoi payer les médicaments.» dit-elle en lui tendant l’argent

Enyo prit l’argent des mains de Eliora et alla chercher son manteau et une couverture dans une autre pièce. Eliora lui donna le nom de l’endroit et Enyo partit chercher les médicaments.

Un ans et demi plus tard, Enyo et Kaizoku étaient devenue des amis assez proches. Enyo avait payé une partie des opérations de Eliora pour qu’elle devienne plus Kaizoku que l’inverse. Ils étaient tout les deux dans un parc, Enyo tenait Kaizoku par le bras, ils se promenaient tout les deux tranquillement. Kai’ avait pris l’habitude que Enyo disparaisse pendant un certain temps et revienne sans explication et couverte de bleu sur Paris. Il avait pris gout à la vie et il était mieux dans sa peau. Il restait des mystères non élucidée au sujet d’Enyo... Il n’avait jamais rencontré son père ni son frère... A vrai dire, il n’avait jamais rencontré personne ayant un lien avec son amie. Il trouvait cela étrange mais n’en restait pas moins satisfait, il l’avait pour lui tout seul et il était bien content. Lui et elle avaient tendance à être sur la même longueur d’onde et il apprenait beaucoup d’Enyo et surtout il n’était pas mal à l’aise en sa présence. Il faisait nuit dans ce parc et l’atmosphère se refroidit très nettement sans raison particulière, Enyo lui lacha le bras et semblait sur le qui-vive... Il ne comprenait pas bien pourquoi.

«- Bah! Qu’est-ce qui t’arrives tout à coup...?»

Enyo lui intima de se taire. Il fut surpris c’etait pas tout les jours qu’elle était aussi serieuse. Il soupira et croisa les bras en regardant autour de lui. D’un coup sans prévenir Enyo bondit en avant et fondit sur quelque chose qui ne fit pas un bruit d’humain. Kaizoku regardait la scène sans rien y comprendre, des explosions de toutes part des hurlements et des boules de feu et autres gerbes d’étincelles... Qu’est-ce qu’il se passait... Il restait figée alors il entendit Enyo lui hurler.

«-Kai’! Reste pas planté là!!! Casse-toi!»

Alors qu’il essayait de repondre quelque chose, la chose en face de lui prit conscience qu’il était là... Elle se redressa de toute sa hauteur et depassait Kai’ de trois bonnes têtes, ses yeux rouges flamboyants brillaient dans le noir... Un sourire malsain aux lèvres dévoilait une rangée de longues dents acérées. C’était un monstre qui sortait tout droit du pire cauchemars de Kaizoku... Il tremblait légèrement et tandis que la créature avançait, kai’ sentait la peur monter. Alors Enyo, passa devant Kai’ et tendit les mains balançant un espèce de rayon étrange qui fit hurler l’horrible créature. Kaizoku recula vivement,se prit les pieds dans une racine et s’écrasa au sol... Au même moment, le monstre envoyait balader Enyo d’un coup de main, celle-ci retomba mollement contre le sol, inerte. Alors que le monstre approchait Kaizoku tendit les mains vers lui et hurla.

«STOOOOOP!»

La créature se figea tout net. Kai’ sentait un genre de liens comme si chacun des mouvements de la créature était désormais sous son contrôle. Il tendit la main droite vers le ciel et celle de la créature se tendit immédiatement. Il était abasourdi... Il regardait ses mains avec un étonnement effrayé.... Qu’est-ce que c’était encore que ce truc... Enyo se releva et regarda le monstre qui semblait jouer aux marionnettes avec ses mains... Elle se retourna vers Kaizoku puis re regarda le monstre. Elle semblait interloquée et se mit à la hauteur de Kai’.

«-Kai’... C’est toi qui fait ça?»lui demanda-t-elle
«-Euuuuuh.... Je... Crois....»dit-il dans un état second, «Mais dis-moi, toi! Tu m’avais pas dit que t’avais des pouvoirs bizarres!»

«Peut-être parce que j’avais mes raisons.» trancha-t-elle, «En tout cas c’est super impressionnant comme truc.»

Elle pointa du doigt la créature. Puis avec un sourire aux lèvres, elle lui dit avec une voix amusée.

«-Tu m’le tiens le temps que j’en finisse s’il te plait.»

A ce moment-là, la créature poussa un grognement hargneux.

«-Tiens.... Elle a pas l’air très contente.... Tu dois contrôler les choses comme un marionettiste... Genre que l’enveloppe mais pas l’essence. C’est quand même vachement pratique...»

Kai’ la regarda comme si elle avait parlé une autre langue. L’essence? C’est pas dans les voitures normalement... Vachement pratique, ça c’était bien vrai. Il serait mort si il n’avait pas découvert ça par hasard. Enyo se plaça devant le monstre et inspira à fond, les mains légèrement ecartées du sol, paumes vers le sol. Au fur et à mesure que le temps passait, de petits cailloux commençaient à voleter de ci, de là. Ca ne rassurait pas vraiment Kaizoku... Alors la jeune fille murmura quelques mots en relevant les mains, un puissant rayon violet, marbré de blanc transperça le monstre qui s’écroula après le choc et disparut. Enyo se retourna vers Kai’ lui tendant la main, elle lui dit avec un sourire.

«-Je crois que j’ai deux trois choses à t’expliquer...»


* Comment avez-vous connu ce forum ? : Je suis mariée à une des personnes qui y est (H) *sort*
* Avez-vous lu le règlement ? : Oui
* Autre : I love Pikaseth
De plus, je m'excuse pour la qualité pathétique de cette fiche. J'adoree RP, mais les fiches, c'est pas mon truc.

alllez! Motivé plus que l'histoire à faire et je te fais un groooooos calin en rp et ce week end aussi. =D

Uhu, caliiiin x)

La ça relève plus de la motivation, mais de l'inspiration... Je passe mes heures à me demander comment construire une histoire intéressante...

Je sens que ça va être épique encore =D Willkommen !

PS : J'aime déjà beaucoup ce perso ... [comprendre "ça sent le fanart" =D]

Bon validée! MAINTENANT TU VAS RP!!!!!