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 Un petit tour de bienvenue. [Approximativement libre]

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Lycia Bellamy

Lycia Bellamy


Messages : 139
Date d'inscription : 14/07/2010
Age : 31

Un petit tour de bienvenue. [Approximativement libre] Empty
MessageSujet: Un petit tour de bienvenue. [Approximativement libre]   Un petit tour de bienvenue. [Approximativement libre] I_icon_minitimeLun 2 Aoû - 19:18

      [ 13 Septembre - 02:56. ]

    La nuit est noire. La nuit est froide. Une jeune femme, le nez à la fenêtre, parait seule. Les pleurs d'un chat sauvage embrument ses yeux et résonnent dans les rues comme un univers mort et morbide où les flammes des lampadaires dansent et brûlent, traversées par les papillons de nuit par la lumière attirés. Elles vacillent et se reflètent sur les vitres aux volets ouverts comme sur les prunelles d'un félin. Le vent souffle et fait trembler les branches des ifs qui s'élèvent au dessus du haut mur de pierre grise et glacée. Le coeur de Paris est lourd, la ville désertique à cette heure tardive. A la fin de l'été, le soir est déjà frais, et au plus profond de la nuit les gens se réchauffent ensemble sous une couverture confortable. Quelques insomniaques soupirent, joignant leur souffle à la brise. Des malheureux sous les ponts gémissent emmitouflés dans des draps rapiécés. Les gouttes de rosée, issues de l'humidité nocturne, coulent comme des larmes pures et brillantes le long du verre, le long des facades des maisons inhospitalières, le long des branches et des feuilles sombres. Tout est aseptisé comme dans un souvenir, et le ciel semble bien seul dans son immensité ténébreuse. Sur le velours de sa surface, brillent des myriades de diamants dont l'éclat est camouflé par la chape de plomb s'étendant sur la ville comme un couvercle. En leur centre, juste au dessus de la rue emprisonnée, une énorme lune gironde et laiteuse fait un clin d'oeil sarcastique aux rictus des meurtriers s'abreuvant du sang des agneaux de la grande ville. Les vampires de notre époque, solitaires, somnolent, repus. Les démons dansent et rient d'un rire curieux et désespéré, et les anges se suicident en silence. Mille forfaits s'exécutent dans la brume poisseuse. Paris rêve, et ses songes, écarlates, ont le goût de la sueur, du sel et de la bile. Et ses songes, tristement extatiques, prennent le costume du cauchemar.

    Et dans Paris, noyée dans le noir et la nuit, noyée dans la lumière vermeille des étoiles infidèles, dans la moiteur pâle de la lune sanglante, et dans cette rue, marchant sous les ifs lugubres surplombant un mur vieux et triste, une silhouette marche à pas légers et silencieux. La lumière d'un réverbère sous lequel elle passe comme une ombre l'éclaire brièvemment ; des cheveux roses coupés courts, un visage ovale et pâle, deux yeux gris perle en amande fermés et hostiles, vêtue de noir. Lycia est dans la place. Marchant lentement, seule et silencieuse, le long du mur du cimetière. Une poupée d'une vingtaine d'années au visage froid. Puis, arrivée au bout de la rue, elle tourne à droite et commence à siffler un air de Nirvana. Ses traits s'éclairent brièvement lorsqu'elle arrive devant une lourde grille noire et sale. Les grilles s'entrouvrent devant elle dans un souffle grinçant de rouille et de pourriture. Elle entre dans le cimetière.

    Un cimetière comme il y en a tant d'autres. Le genre d'endroits dans lequel elle se sent curieusement sereine. La compagnie des morts est reposante. De multiples rangées de tombes s'étalent devant elles. Un lointain caveau familial s'orne de gargouilles de pierre, loin devant elle. Elle reprend ses pas, silhouette brumeuse qui oscille doucement et glisse sur le sol de terre gelée. Puis s'asseoit sur une stèle quelconque.

    - Anna Edoraldes, née en 1873, morte en 1915... Enchantée, Anna.

    Elle s'allongea et admira la voûte céleste de ses yeux indolents en tirant de sa poche un paquet de Winston et un zippo, l'alluma et exhala une bouffée.

    - Que penses-tu de la beauté du ciel ce soir ? ...Tu ne réponds pas ? Certes, la chape de pollution masque un peu leur éclat, mais l'univers est présentement d'un noir velouté comme l'intérieur d'un cerveau d'analphabète... Et les étoiles blanches comme ce qui doit rester de toi. Ah, la volupté d'être mort, définitivement... Malgré mon corps qui ne vieillit point, je peux tout de même tomber par l'affection suprême. Je ne dirais pas que j'ai peur de la mort... Au contraire, l'inconnu m'a toujours attiré. Mais ce n'est pas pour autant que je me jetterais dans un trou noir pour voir le résultat. Et je tiens à rester sur cette terre encore longtemps... Et non pas sous. Ceci dit, j'aimerais beaucoup savoir... Je travaille en ce moment sur un artefact qui permet de mêler les différents plans d'existence...si on en a la puissance. Je pense qu'avec une personne ayant un moindre pouvoir, je pourrais peut-être parler avec quelques esprits errants du monde des morts.

    [J'éditerais sans doute le message mais en gros il est fini.]
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