Les bikers sont vilains pas beaux [PV Lycia]

Paris est peut-être une belle ville, mais certaines ruelles ternies sa réputation de cité romantique. J’étais tentée de dire heureusement… jusqu’à ce que j’arrive dans une petite rue sombre. Ben quoi ? C’est tout à fait normal de croiser une petite fille en train de manger des roudoudous avec une tenue discrète dans une rue infestée de motards douteux et un peu trop musclés…

Comme on doit le savoir, les jours sans taper sur un truc qui bouge sont ennuyeux. Alors, à la place, je me promène. Un peu partout. A chaque fois qu’un Kevin veut commencer la conversation, je ne peux m’empêcher de lui enfoncer mon pied dans le… œil. Mais c’est pas de la « baston » ça, en plus les policiers arrivent tout de suite. Du coup, je suis obligée de « fuir » dans des endroits malsains. Enfin, je ne suis jamais allée dans une certaine rue dont je ne dirais pas le nom. Ce jour là, j’ai couru jusqu’à une toute petite ruelle. Il faisait beau, mais la rue était tellement sombre qu’on aurait cru qu’il faisait nuit. Un soupçon de brouillard aussi. Il manquait les corbeaux…

*Bah, après tout, restons ici, c’est bien et calme*

J’étais assise, le dos contre le mur en mangeant des roudoudous lorsqu’une bande de « grosses brutes » arriva avec une entrée digne des plus grands méchants américains modernes. Ils avaient un bandeau sur la tête et deux trois balafres sur le visage. Ils avaient de grosses news rocks, des bracelets à clous et des blousons de cuir avec un petit dessin tout mignon de tête de mort dans le dos.

« Bonjour messieurs. Dis-je tout naturellement. Vous venez souvent ici ?

-Regardez-moi c’te gamine avec ses bonbons ! Le parc d’attraction c’est pas par là !

-Je suis très bien ici. Si vous en avez marre de moi, retournez jouer avec vos petites mobylettes.

-Qu’est-ce t’as dit là ? »

Il arriva en furie vers moi avec une batte de base-ball à la main. Je mis mes pâtisseries dans la poche et me levai en le regardant droit dans les yeux.

« Avec des gens comme vous je n’aurai pas besoin d’utiliser mes cartes. »

Il leva sa batte au moment où je lui mettais un coup de pied dans le… oreille. A cet instant, tous ses potes arrivèrent fâchés prêt à me frapper, sans doute à mort.

Six minutes plus tard (y’en avait beaucoup quand même…), ils étaient tous à terre à se masser la tête.

"Ridicule, mais bon c’était sympa, vous m’avez amusé."

Le sourire aux lèvres, je commençai à repartir quand une voie m’interpela.

[encore une fois, c'est mauvais. Désolée Lycia =_=]